Les deux sujets sont moins déconnectés qu’il n’y parait au premier abord. En effet, l’infrastructure qui sous-tend le monde virtuel est bien réelle : les flux de données stockés et échangés progressent exponentiellement, de 100 Gygabytes/seconde en 2002 à plus de 60 000 en 2020 (Cisco – Visual Networing Index).
Les data centers qui gèrent ces données ont une consommation électrique importante, représentant plus de 3% de la consommation mondiale, un chiffre appelé à croitre dans les années à venir.
Comment limiter l’impact environnemental des technologies numériques ?
La réponse est avant tout technologique : Cloud Computing*, virtualisation des serveurs*, l’IA ou encore Free Cooling* permettent de limiter la consommation électrique.
Néanmoins, chacun d’entre nous a un rôle à jouer car un Web plus efficace est un Web qui diminue son impact environnemental. L’Internet est un media permettant d’accéder à l’information que nous désirons : si nous pouvons rendre cette recherche plus efficace, cela se traduira directement dans l’infrastructure nécessaire.
Prenons pour exemple le SEO (Search Engine Optimization). Une optimisation technique permet d’optimiser son site pour le rendre moins lourd à charger et plus facile à trouver :
#1 Réduire le poids des pages et améliorer le temps de chargement
Compression du code HTML ou des images, mise en cache, utilisation d’un CDN*… autant d’éléments qui permettent de gagner de l’espace de stockage et de la puissance de calcul.
#2 Nettoyer le crawl de son site
Il s’agit ici de corriger les pages en erreur ou raccourcir les boucles de redirections, c’est contribuer également à alléger l’espace occupé par le site et à réduire les temps de réponse serveur.
#3 Privilégier certains hébergeurs
Nous vous conseillons de choisir des hébergeurs situés dans les régions nord du globe qui utilisent le Free Cooling. Découvrez d’ailleurs cette carte interactive des 4616 Data Center dans le monde.
L’aspect UX, un élément prépondérant
De même, un meilleur UX permettra de fournir une réponse précise plus rapidement, notamment par le choix des mots clés et de la stratégie de positionnement, ainsi que par l’apparence des résultats dans les moteurs de recherche (META et Rich Snippet).
Au-delà du SEO et de l’UX, tout ce qui contribue à l’efficacité du Web, apporte sa pierre à l’édifice d’un Web plus environnemental : publicités mieux ciblées pour que l’internaute trouve ce qu’il cherche plus rapidement, mise à jour plus fréquente du contenu sur une infrastructure plus récente, et donc plus économe.
Pour conclure
Nous avons tous un rôle à jouer. Mais voir l’Internet sous le seul angle de son impact environnemental est réducteur. Car il faut aussi prendre en compte toute la pollution évitée par Internet en virtualisant des activités qui auraient nécessité un déplacement physique ou un envoi postal : télétravail, dématérialisation des factures, achats de services en ligne, la liste des économies environnementales générées par Internet dépasse de très loin son empreinte !
Pour en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à prendre contact avec nos équipes !
*Glossaire
– Data Center (centre de données) : lieu physique composé de serveurs et de baies de stockage pour stocker et faire transiter les données numériques
– Cloud Computing : mise à disposition de ressources via internet plutôt que stockées en local
– Free Cooling : principe de récupération de basses températures extérieures
– Virtualisation des serveurs : mutualisation des capacités d’un serveur physique en y juxtaposant plusieurs équivalents virtuels
– Kilobytes / Mégabytes / Gigabytes : unité de mesure numérique. 1000 Kbt = 1 Mbt
– CDN (Content Delivery Network) : mise en réseau d’ordinateurs permettant de rapprocher et diffuser des données numériques (images, vidéos, applications…)